Je fais une petite régression. Un truc pas méchant, légèrement aigre-doux comme quand je plantais mes dents dans une bergamote mûre, cueillie en janvier, dans un jardin du Cap-Bon.
Remarque ! Ça tient bien la musique de Voulzy et les paroles du Souchon, ça régénère, ça rénove, ça change des miauleries à la Obispo, des états d'âme fiscalo-réactionnaires de son pote Pagny, de l'ineffable prétention pourave d'un Sardou qui vous obligent à vous décoller le fondement du fauteuil pour changer de chaîne ou de station ou à écouter france-musique en boucle.
En fait, je ne suis pas complètement certain de faire une régression, ou alors toute petite ; j'actualise ; je recreuse le fin fond de mes neurones endormies. S'y trouvent de belles images même pas jaunies. Arrrrh !
Mais non c'est pas vieux con, même que j'écoute aussi Gossip et Tricky et Aaron et Abd Al Malik et Morcheeba et Emiliana Torrini et Schubert. Alors ?
D'ailleurs les djeuns écoutent encore les Beatles,« I want to hold your hand... ». Comme si moi au même âge j'avais écouté Tino Rossi Tchi Tchi. Incredible.
Tiens je vais m'en écouter une autre de Souchon. « J'marche tout seul le long de la ligne de chemin de fer. Dans ma tête y a pas d'affaires. Je donne des coups de pied dans une petite boîte en fer... »