Francis blog

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Général

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vendredi, 24 janvier 2014

Tamié (Savoie) suite

Tamié janv 2014

Ce matin le monde a changé

mercredi, 22 janvier 2014

Tamié - Savoie

tamié janv 2014

Vue de ma chambre, belle froidure, beau temps.

lundi, 13 janvier 2014

Voeux

« Mes chères concitoyennes, mes chers concitoyens,
À l’aube de cette année 2014, je vous souhaite beaucoup de bonheur.
Une fois dit ça... qu’ai-je dit? Que souhaité-je vraiment ?
Je m’explique :
Je nous souhaite d’abord une fuite périlleuse et ensuite un immense chantier.
D’abord fuir la peste de cette tristesse gluante, que par tombereaux entiers, tous les jours, on déverse sur nous, cette vase venimeuse, faite de haine de soi, de haine de l’autre, de méfiance de tout le monde, de ressentiments passifs et contagieux, d’amertumes stériles, de hargnes persécutoires.
Fuir l’incrédulité ricanante, enflée de sa propre importance, fuir les triomphants prophètes de l’échec inévitable, fuir les pleureurs et vestales d’un passé avorté à jamais et barrant tout futur. Une fois réussie cette difficile évasion, je nous souhaite un chantier, un chantier colossal,
pharaonique, himalayesque, inouï, surhumain parce que justement totalement humain. Le chantier des chantiers.
Ce chantier sur la palissade duquel, dès les élections passées, nos élus s’empressent d’apposer l’écriteau : “Chantier Interdit Au Public“
Je crois que j’ose parler de la démocratie.
Être consultés de temps à autre ne suffit plus. Plus du tout. Déclarons-nous, tous, responsables de tout.
Entrons sur ce chantier. Pas besoin de violence. De cris, de rage. Pas besoin d’hostilité. Juste besoin de confiance. De regards. D’écoute. De constance.
L’État, en l’occurrence, c’est nous.
Ouvrons des laboratoires, ou rejoignons ceux, innombrables déjà, où, à tant de questions et de problèmes, des femmes et des hommes trouvent des réponses, imaginent et proposent des solutions qui ne demandent qu’à être expérimentées et mises en pratique, avec audace et prudence, avec confiance et exigence.
Ajoutons partout, à celles qui existent déjà, des petites zones libres.
Oui, de ces petits exemples courageux qui incitent au courage créatif.
Expérimentons, nous-mêmes, expérimentons, humblement, joyeusement et sans arrogance. Que l’échec soit notre professeur, pas notre censeur. Cent fois sur le métier remettons notre ouvrage. Scrutons nos éprouvettes minuscules ou nos alambics énormes afin de progresser concrètement dans notre recherche d’une meilleure société humaine. Car c’est du minuscule au cosmique que ce travail nous entrainera et entraine déjà ceux qui s’y confrontent. Comme les poètes qui savent qu’il faut, tantôt écrire une ode à la tomate ou à la soupe de congre, tantôt écrire Les Châtiments. Sauver une herbe médicinale en Amazonie, garantir aux femmes la liberté, l’égalité, la vie souvent. Et surtout, surtout, disons à nos enfants qu’ils arrivent sur terre quasiment au début d’une histoire et non pas à sa fin désenchantée. Ils en sont encore aux tout premiers chapitres d’une longue et fabuleuse épopée dont ils seront, non pas les rouages muets, mais au contraire, les inévitables auteurs.
Il faut qu’ils sachent que, ô merveille, ils ont une œuvre, faite de mille œuvres, à accomplir, ensemble, avec leurs enfants et les enfants de leurs enfants.
Disons-le, haut et fort, car, beaucoup d’entre eux ont entendu le contraire, et je crois, moi, que cela les désespère.
Quel plus riche héritage pouvons-nous léguer à nos enfants que la joie de savoir que la genèse n’est pas encore terminée et qu’elle leur appartient.
Qu’attendons-nous ? L’année 2014 ? La voici.

Les vœux de l’an 2014 par Ariane Mnouchkine

PS : Les deux poètes cités sont évidemment Pablo Neruda et Victor Hugo »

mardi, 15 octobre 2013

Hackers

Mon site ayant été attaqué par des hackers, Free a suspendu mon site pendant deux semaines. J'ai été obligé d'ajouter des sécurités supplémentaires et de supprimer commentaires et mail de contact. Désolé
FD

jeudi, 6 décembre 2012

De senectute (suite)

Vieillir, c’est chiant. J’aurais pu dire : vieillir, c’est désolant, c’est insupportable, c’est douloureux, c’est horrible, c’est déprimant, c’est mortel. Mais j’ai préféré "chiant" parce que c'est un adjectif vigoureux qui ne fait pas triste. Vieillir, c'est chiant parce qu'on ne sait pas quand ça a commencé et l'on sait encore moins quand ça finira. Non, ce n'est pas vrai qu'on vieillit dès notre naissance. On a été longtemps si frais, si jeune, si appétissant. On était bien dans sa peau. On se sentait conquérant. Invulnérable. La vie devant soi. Même à cinquante ans, c'était encore très bien. Même à soixante. Si, si, je vous assure, j'étais encore plein de muscles, de projets, de désirs, de flamme. Je le suis toujours, mais voilà, entre-temps –mais quand ?- j'ai vu le regard des jeunes, des hommes et des femmes dans la force de l'âge, qu'ils ne me considéraient plus comme un des leurs, même apparenté, même à la marge. J'ai lu dans leurs yeux qu'ils n'auraient plus jamais d'indulgence à mon égard. Qu'ils seraient polis, déférents, louangeurs, mais impitoyables. Sans m'en rendre, compte, j'étais entré dans l'apartheid de l'âge. Le plus terrible est venu des dédicaces des écrivains, surtout des débutants. "Avec respect", "En hommage respectueux", "Avec mes sentiments très respectueux". Les salauds ! Ils croyaient probablement me faire plaisir en décapuchonnant leur stylo plein de respect ? Les cons ! Et du "cher Monsieur Pivot" long et solennel comme une citation à l'ordre des Arts et Lettres qui vous fiche dix ans de plus !

Un jour, dans le métro, c'était la première fois, une jeune fille s'est levée pour me donner sa place. J'ai failli la gifler. Puis la priant de se rasseoir, je lui ai demandé si je faisais vraiment vieux, si je lui étais apparu fatigué "Non, non, pas du tout, a-t-elle répondu, embarrassée. J'ai pensé que, je ne sais plus, que ça vous ferait plaisir de vous asseoir. –Parce que j'ai les cheveux blancs ? – Non, ce n'est pas ça, je vous ai vu debout et comme vous êtes plus âge que moi, ça a été un réflexe, je me suis levé... – Je parais beaucoup, beaucoup plus âgé que vous ? – Non, oui, enfin un peu, mais ce n'est pas une question d'âge… - Une question de quoi, alors ? – Je ne sais pas, une question de politesse, enfin, je crois…" J'ai arrêté de la taquiner, je l'ai remerciée de son geste généreux et l'ai accompagnée à la station où elle descendait pour lui offrir un verre.

Lutter contre le vieillissement ? C'est, dans la mesure du possible, ne renoncer à rien. Ni au travail, ni aux voyages, ni aux spectacles, ni aux livres, ni à la gourmandise, ni à l'amour, ni à la sexualité, ni au rêve. Rêver, c'est se souvenir, tant qu'à faire, des heures exquises. C'est vagabonder entre le désir et l'utopie. La musique est un puissant excitant du rêve. La musique est une drogue douce. J'aimerais mourir, rêveur, dans un fauteuil en écoutant soit l'adagio du Concerto n° 23 en la majeur de Mozart, soit, du même, l'andante de son Concerto n° 21 en ut majeur, musiques au bout desquelles se révéleront à mes yeux, pas même étonnés, les paysages sublimes de l'au-delà.

Mais Mozart et moi ne sommes pas pressés. Nous allons prendre notre temps. Avec l'âge, le temps passe, soit trop vite, soit trop lentement. Nous ignorons à combien se monte encore notre capital. En années ? En mois ? En jours ? Non, il ne faut pas considérer le temps qui nous reste comme un capital. Mais, comme un usufruit dont, tant que nous en sommes capables, il faut jouir sans modération. Après nous, le déluge, non, Mozart ?

VIEILLIR selon Bernard Pivot
(extrait de son livre paru en avril 2011 : Les mots de ma vie)



Transmis par M.A.

mercredi, 13 juin 2012

La Maine-et-Loire

La Maine-et-Loire
En matière de féminisme, l'égalité des chances, des revenus, des conditions de travail me paraissent plus importantes que la féminisation des noms ou la disparition du mot "Mademoiselle". Je m'entends assez mal dire Madame à une adolescente de 14 ans. Mais soit, il y eut et il y a encore bien d'autres excès dans l'autre sens.
Bienvenue donc aux écrivaines, professeures et autres ingénieures. Je note cependant que ouvrier avait son féminin depuis fort longtemps. La sémantique est souvent éclairante.
La prééminence du masculin sur le féminin ne s'arrêtera pas si facilement.
Ainsi, quand il est question de dire que la pensée, la marguerite, la giroflée, la pivoine sont belles, elles le restent. Belles.
Que l'on ajoute un narcisse et tout devra être beau.
Idem avec Isabelle, Pierrette, Juliette et Gaston, qui seront irrémédiablement gentils, même si ledit Gaston l'est un peu moins que les trois autres. Et même s'il l'est tout autant que les demoiselles (dames pardon), la somme des trois gentillesses féminines pèse tout de même plus lourd. Mais Gaston reste dominant. Pourtant quand on connaît Gaston ! Je dérive, revenons au sujet.
Ainsi, les noms des départements français formés par deux termes coordonnés suivent la même règle. Ils sont de genre masculin si au moins l’un des termes qui les compose est masculin : le Lot-et-Garonne. Le Lot et la Garonne. Ou si les deux sont masculins bien sûr : Saint-Pierre et Miquelon par exemple (c'est qui ce Miquelon ?).
Et de genre féminin si les deux termes sont féminins. La Saône-et-Loire donc.
Il serait possible d'inverser la règle, mais ce n'est pas d'actualité et cela ne rendrait pas la règle plus juste.
Sauf à tricher avec la langue.
Et c'est ici que s'éclaircit l'étrangeté du titre de ce billet ; étrangeté que me fit remarquer très justement une personne, anglophone, anglophile, anglaise et française de surcroît, de mes ami(e)s. Pourquoi le Maine-et-Loire puisque la Maine coule à Angers et la Loire à Saumur. Il conviendrait donc, pour respecter la règle, de dire la Maine-et-Loire. Je vais faire une requête, dans les plus brefs délais, aux sages (des deux sexes) de l'Académie Française. Ah, mais !
Eh ! Bougez-vous les écrivaines !

PS : Gaston qui est infirmière et passionné de géographie me signale que Saint Pierre-et-Miquelon n''est plus département mais "collectivité territoriale". Quand je vous le disais ! Gaston n'est pas si gentil que cela.

samedi, 3 mars 2012

Movies

Un de mes amis m'a demandé, je ne sais pourquoi, le titre de mes dix films préférés.
Voilà donc mes réponses, non limitées à 10, c'est trop difficile.

film
Fidèle Lassie, Fred Wilcox
La ballade du soldat, Grigori Tchoukhraï
Paris-Texas, Wim Wenders
Le dictateur, Charlie Chaplin
West Side Story, Léonard Berstein
Où est la maison de mon ami ? Abbas Kiarostami
Rois et reine, Arnaud Desplechin
Le silence, Ingmar Bergman
Amarcord, Federico Fellini
Johnny Guitare, Nicolas Ray
Liste complémentaire non exhaustive :
Épouses et concubines, Zhang Yimou
Psychose, Alfred Hitchcock
2001 Odysée de l'espace, Stanley Kubrick
L'homme tranquille, John Ford
Mort à Venise, Luchino Visconti
Printemps, été, automne, hiver et... printemps, Kim Ki-Duk
Rosemary's baby, Roman Polanski
Les ailes du désir, Wim Wenders
La sentinelle, Arnaud Desplechin
A l'est d'Eden, Elia Kazan
Providence, Alain Resnais
The hours, Stephen Daldry
A bout de souffle, Jean-Luc Godard
Certains l'aiment chaud, Billy Wilder
Yi Yi, Edward Yang


Et vous ?




Put down the gun !

jeudi, 9 février 2012

Racisme dans les têtes


Il faudrait également savoir quelle est la couleur de celui qui fait l'interview des enfants. Mais c'est tout de même très édifiant sur l'intégration du racisme ordinaire dans le tête des enfants. C'est fait aux USA, il faudrait voir ce que cela donne au Sénégal, sans doute ce serait différent.

vendredi, 19 août 2011

J.B.G

jb_galiana.jpg
Pour mon ami disparu J.B.G. un poème de Wystan Hugh Auden, et une chanson.

Stop all the clocks, cut off the telephone,
Prevent the dog from barking with a juicy bone,
Silence the pianos and with muffled drum
Bring out the coffin, let the mourners come.

Let aeroplanes circle moaning overhead
Scribbling on the sky the message He Is Dead,
Put crepe bows round the white necks of the public doves,
Let the traffic policemen wear black cotton gloves.

He was my North, my South, my East and West,
My working week and my Sunday rest,
My noon, my midnight, my talk, my song ;
I thought that love would last for ever: I was wrong.

The stars are not wanted now: put out every one ;
Pack up the moon and dismantle the sun ;
Pour away the ocean and sweep up the wood.
For nothing now can ever come to any good.


Lili Boniche - Alger, Alger


jeudi, 21 juillet 2011

Scots

tartan

Vous ne connaissez pas Robert Burns, le barde poète national écossais, le plus grand auteur en langue scots ?
Pourtant, tous les écossais, dont la première langue est majoritairement l'anglais, ou pour être plus précis, le scottish english, fêteront le 25 janvier prochain sa naissance (1759 -1796), à grand renfort de whisky et de haggis (la panse de brebis farcie).
Ils considèrent que le poème en langue scots de Robert Burns "Auld Lang Syne" est l'hymne national de la nouvelle année.
Ils ne sont pas les seuls.
Au Japon, cette mélodie est très célèbre sous le nom de « Hotaru no hikari ». Fin mai, début juin, les japonais sortent de chez eux pour admirer la lueur (hikari) des premiers vols de lucioles (hotaru). Cette mélodie est également utilisée à la même époque lors de la remise des diplômes de fin d'année scolaire.
A Taïwan, c'est un chant de ralliement ; en coréen, nommé Aegukga, il signifie « chant de l’amour de la nation ». Il fut jusqu'en 1948 considéré comme l'hymne national.
"Jusqu'à ce que les vagues de la mer orientale soient sèches, (et) le mont Baekdusan éloigné, Dieu protège notre terre pour toujours, notre pays pour toujours. Comme un solide pin du mont Namsan, debout pour son devoir, vent ou froid, jamais changeant, est résolue notre volonté. Dans la courbe du ciel de soirée, bleu cristal et sans nuages d'automne, soit la lune radiante notre esprit, immuable, simple et vrai. Avec une telle volonté, (et) un tel esprit, fidélité, cœur sur la main, laissez-nous aimer, vient peine, vient joie, c'est notre terre aimée."
Auld Lang Syne
a été décrite, à juste titre, comme la chanson que personne ne connaît, mais que tout l’univers anglo-saxon, voire anglophone, chante pour dire adieu à l’année qui se termine et saluer celle qui débute.
Elle est considérée depuis le 19ème siècle comme l'hymne de la franc-maçonnerie écossaise.
Ce poème et la chanson correspondante vous est très connue, puisque qu'en français ce poème a pour titre "ce n'est qu'un au revoir mes frères" !

Un extrait du poème dans la langue de Burns, en scots, évidemment :

Chorus.
And for auld lang syne (old long past), my jo (sweetheart),
For auld lang syne (old long past),
We'll tak (e) a cup o' kindness yet,
For auld lang syne (old long past),

Should auld (old) acquaintance be forgot,
And never brought to mind ?
Should auld (old) acquaintance be forgot,
And days o' auld lang syne (of old long past)...

Traduit en français
Faut-il oublier les vieux amis,
et ne jamais ressusciter leur mémoire ?
Faut-il oublier les vieux amis,
et le temps jadis.
En l'honneur du temps jadis, mon ami,
en l'honneur du temps jadis,
Levons notre verre
au temps jadis !

Malheureusement, les paroles que nous utilisons, sont celles, écrites en 1920, par le père Jacques Sevin, fondateur du scoutisme français ! Il n'est plus question de lever son verre.
Faut-il nous quitter sans espoir
Sans espoir de retour
Faut-il nous quitter sans espoir
De nous revoir un jour ?

Robert burns, franc-maçon, écrivit les paroles d'Auld lang Syne lors du décès de l'un des frères de sa loge. Il fut initié le 4 juillet 1781, à 23 ans, à St. David's Lodge, Tarbolton Scotland, loge qui existe encore aujourd'hui. Il fut ensuite affilé à cinq autres loges, et les free masons écossais affirment qu'Il demeura toute sa vie (fort courte) un maçon enthousiaste.

Burns, démocrate, soutiendra activement la Révolution française. Il aurait participé au chant du "ça ira" au Théâtre Royal. Menacé de perdre son emploi du fait de ses prises de positions, Il adoptera une attitude "silencieuse et obéissante". A cette époque, l'attachement déclaré des écossais aux idéaux de la Révolution française et les liens affectifs de tradition entre l'Ecosse et la France, depuis la "Auld Alliance" unissaient les deux pays contre l'Angleterre.
Une certaine histoire littéraire a estompé son anticléricalisme et voulut oublier son penchant pour une franche grivoiserie, parfois pornographique.

Depuis 200 ans, le 25 janvier tous les écossais se réunissent en famille, ou avec des amis, pour un souper en l'honneur de Robert Burns. Cette fête, toujours joyeuse, a généralement un déroulement bien défini. On y récite des poèmes de Burns, on déclame, on y danse et on y chante au son des cornemuses. Le souper Burns doit toujours être empreint de l'ensemble des émotions de la vie.
Après la soupe, commence le grand cérémonial : cornemuse, présentation du haggis (en main droite) et texte de l'ode au Haggis (en main gauche). Tout le monde doit se lever, applaudir ce fameux plat (panse de brebis, farcie d'un mélange de mouton haché, d'abats, de farine d'avoine et d'épices - c'est délicieux). Les verres de whisky sont levés, puis le haggis (du français hachis) est découpé et servi à chacun des invités.

Pour les gourmets, j'ajoute qu'à l'époque de Burns, et peut-être aujourd'hui encore dans quelque endroit de l’Écosse profonde, le repas comprenait également le Powsowdie (bouillon de tête de mouton), le Cabbie-claw (morue accompagnée d'une sauce au raifort et aux oeufs) et les Finnan toasties (haddock fumé).

Ode au Haggis

Bénie soit votre honnête et attrayante face
Grand chef de la race des puddings !
Au-dessus d'eux tous vous prenez place,
Panse, tripes ou boyaux :
Vous êtes bien digne d'un bénédicité
Aussi long que mon bras.

Voilà que vous remplissez le tranchoir qui gémit,
La croupe semblable à une montagne lointaine,
Votre broche servirait à racommoder un moulin
En cas de besoin,
Tandis que par vos pores coulent des gouttes
Semblables à des grains d'ambre.

Voyez le Travail rustique apprêtrer son couteau
Et vous couper avec dextérité,
Creusant vos belles entrailles ruisselantes,
Comme un fossé ;
Et alors, oh ! quelle vue glorieuse,
Une vapeur chaude et succulente !

Alors cuillers contre cuillers s'allongent et luttent,
Le diable emporte la dernière, ils poussent en avant,
Jusqu'à ce que leurs ventres tout gonflés bientôt,
Soient tendus comme des tambours ;
Alors le vieux maître de la maison, quasi près de crever,
Marmotte les grâces.

Est-il un homme qui devant son ragoût français,
Ou une olla qui donnerait une indigestion à une truie,
Ou une fricassée qui la ferait vomir
A force de dégoût,
Regarde d'un oeil moqueur et méprisant
Un pareil dîner ?

Pauvre diable ! voyez-le devant ses rogatons,
Et faible comme un roseau desséché ;
Sa jambe grêle est une vraie lanière de fouet,
Son poing une noix.
Lui, se jeter à travers la mêlée et le flot sanglant,
Il en est incapable !

Mais observez le paysan nourri de haggis,
La terre tremblante résonne sous son pas ;
Mettez une lame à son large poing,
Il la fera siffler,
Et il coupera jambes, bras et chefs,
Comme des têtes de chardons.

Ô vous, puissances, qui prenez soin des hommes
Et leur dressez leur menu,
La vieille Écosse n'a pas besoin de fricot liquide
Qui rejaillit dans les écuelles :
Mais, si vous souhaitez sa prière reconnaissante,
Donnez-lui un haggis !


Vous voila donc prêt à fêter Robert Burns, barde, poète, romantique et joyeux.
Si vous êtes à Paris le 24 janvier au soir, allez au Pub écossais Auld Alliance, 80 rue François Miron dans le 4ème. C'est à ne pas rater !

mercredi, 13 avril 2011

Prohibition

prohibition

1909. Ce n'est pas certain que la photographie ait été dissuasive. Évidemment elle fond un peu rire aujourd'hui. Mais si chaque soir leur mari rentrait ivre et les frappait, on peut comprendre et ça explique. Peut-être !
Bon, il est 19h, je vais quand même trinquer à votre santé (et à la mienne) en attendant que ce soit interdit dans les bars et les restaurants. Quoique ! Avec les lobbies qui veillent au grain (de malt) on ne risque pas grand chose.

vendredi, 18 mars 2011

Fukushima


Fukushima
Un dessin de Bengal sur Mediapart
Pour voir les photos, genre avant/après bougez le curseur sur les images à cette adresse.

lundi, 3 janvier 2011

Les vœux de Stéphane Hessel pour 2011


Les vœux de Stéphane Hessel pour 2011 sur Mediapart

93 ans, quel bonhomme !
On pourra regarder également l'appel des vétérans du Conseil National de la Résistance sur ce billet

.

mercredi, 29 décembre 2010

Voeux

copyright F. Deport

«Le monde est un, il n’y a pas de genres ni de nations, l’homme ne s’oppose pas à l’animal, là où on impose un devoir on introduit un bandit, là où les lieux se prennent pour des principautés nationales, la guerre menace. Je ne vois ni mots ni notes ni lignes ni sexes : je vois des dragons, des fumées, des nuages et des œuvres. Il est possible de chanter comme le pinson quand on a le cœur léger.» (Tchouang-Tseu).
Un cœur léger, c'est ce que je vous souhaite pour 2011.
Et un peu de Mozart pour bien commencer.

Perlman & Barenboim, sonate pour piano et violon KV 296 - Andante sostenuto


mercredi, 1 décembre 2010

Et vous trouvez ça drôle !

copyright Gelluck
Merci quand même d'y avoir pensé.

lundi, 11 octobre 2010

Monsieur Diabi

Voyage en TGV pour Paris samedi dernier.
Belle chaleur automnale. Je tombe la veste que je plie soigneusement dans le porte-bagages.
Grand classique, le téléphone portable glisse de la poche. Je ne m'en aperçois que dans la nuit suivante, tard, très tard, nous fêtons un bel anniversaire.
J'imagine rapidement la situation et dès le réveil -vers midi- j'appelle mon portable. On ne sait jamais.
Réponse d'un Monsieur qui travaille à la gare Montparnasse et avec qui je prends rendez-vous à 17h.
Il nettoie les TGV dès que nous en sommes descendus, avec plein de ses collègues d'origine africaine qui travaillent dans les trains, les rues, les métros. Vous connaissez n'est-ce pas !
Je le recherche sur les quais, Monsieur Cissé sur la voie 4 me dit qu'il travaille dans le TGV qui vient d'arriver sur la voie 2.
Je fonce.
Il est gentil Monsieur Diabi, c'est son nom, il sort du train un instant, me remet mon portable, avec un grand sourire.
Si je vous raconte ça, c'est parce que je suis dégoûté par les mots que profèrent quotidiennement certains de nos politiciens dès qu'ils parlent des travailleurs d'origine arabe ou africaine ou autres. Suivez mon regard !
Il est honnête Monsieur Diabi.

mardi, 31 août 2010

Wikileaks

Wikileaks.jpg
Wikileaks, peut-être un outil intéressant pour pister les mensonges de nos démocrates et démocraties et les monstruosités des régimes totalitaires, oppressifs, corrompus... de la planète.
Il y a donc de quoi faire.
Exemple : Wikilieaks a divulgué fin juillet 91 731 rapports confidentiels de l'armée américaine sur l'Afghanistan.
Le site avait déjà publié la vidéo d'une bavure des forces américaines en Irak (fureur du pentagone) et milite pour un journalisme libre de toute censure. Son fondateur Julian Assange a été poursuivi par la police suédoise pour viol courant août (le siège de Wikileaks est en Suède !). Puis la poursuite a été abandonnée, puis reprise sur d'autres chefs d'inculpation. Pour le Canard enchaîné «cette affaire ressemble fort à un coup tordu des services, à l'ancienne». Faut voir, mais le pentagone n'en restera certainement pas là.
Le site est en anglais et partiellement traduit en français. Mais un traducteur est disponible pour l'ensemble des pages.
ICI la version française du site et sa présentation sur Wikipedia
A lire : l'article du Courrier International.

mardi, 3 août 2010

Mémoire

L'actualité a d'étonnants télescopages.
Alors que les roms, et par amalgames successifs tous les gens du voyage, sont stigmatisés par populisme et bas calculs politiques par des caciques l'œil rivé sur 2012, Jacques Sigot et l'association les «Amis de la mémoire du camp tsigane de Montreuil-Bellay» (AMCT) ont gagné un combat mené depuis des années : faire reconnaître et protéger un lieu de mémoire de la seconde guerre mondiale, l'ancien camp de concentration de tsiganes de Montreuil-Bellay.
La direction des affaires culturelles des Pays de la Loire a «inscrit au titre des Monuments Historiques l'ancien camp d'internement de tsiganes» (à noter que l'administration française ne reconnaît toujours pas l'appellation camp de concentration).

Toutes les photos ci-dessous sont la propriété de Jacques Sigot









Consultez le site de l'AMCT, vous en saurez davantage sur ce camp et la vie de tous ceux qui y furent prisonniers.

.

mardi, 27 juillet 2010

Mathys

Il est né il y a un mois et demi, il es le fils de mon filleul préféré, il est beau comme un cœur et il se nomme Mathys.

Mathys
Il a déjà pris des cms et des grammes. C'est le fils de mon Rémy et de Sandrine.

mercredi, 2 juin 2010

L'extrême droite israélienne, c'est l'extrême droite !

J'aime bien Jean-François Kahn, comme on peut aimer D'Ormesson ; presque toujours sa verve m'amuse, souvent son intelligence m'épate, régulièrement il me tape sur "le système" comme dit ma Maman.
Dans cet article sur l'arraisonnage israélien (que C.D. a transmis) je trouve son éclairage intéressant, équilibré. Quelque chose qui aide à la réflexion, ce n'est pas si souvent dans la presse et sur le net.
On peut lire l'article ICI

A lire également, l'article de Esther Benbassa sur Rue 89

mardi, 27 avril 2010

Affligeant (suite)


Jean-Claude Van Damme sort de ce corps !


Bon, un peu de fraîcheur maintenant !


Je ne m'en lasse pas !

mardi, 9 mars 2010

Pâte molle


Un fromage carrément sans lait : C’est ce que vient de mettre au point le géant américain Cargill, premier fournisseur mondial d’agents de texture et d’émulsifiants pour l’agroalimentaire. « Le système fonctionnel Lygomme ACH Optimum reproduit la fonctionnalité des protéines du lait et les remplace totalement, offrant ainsi au producteur un avantage sans précédent en termes de coût ! », triomphe la plaquette de présentation. Plus précisément, constitué de trois amidons, d’un galactomannane qui sert de texturant et d’un carraghénane gélifiant, le ACH "Lygomme Optimum" coûte 200 fois moins cher qu’un bonne vieille mozzarella ou un emmental.
Et Cargill de s’en vanter : « le fabricant dispose maintenant d’une alternative économique au fromage pour pizza grâce à ce nouveau produit qui remplace entièrement les protéines du lait, dont le prix fluctue sans cesse ».
À ceux qui se feraient du mouron pour le goût, la firme aux 16 milliards de dollars de chiffre d’affaires assure : « le produit rappelle les fromages traditionnels à pâte dure tels que le gouda, le cheddar ou le gruyère. Le client y trouve le même plaisir et la même satisfaction ».
Vous hésitez ? Trop tard. Du vrai faux fromage du même tonneau, vous en avalez déjà des kilos. Depuis la flambée du prix du lait, il y a trois ans, les fabricants de cheeseburgers, lasagnes et quiches industriels, gratins dauphinois et autres plats cuisinés farcissent leurs produits avec ce qu’ils appellent du « fromage analogue », qui ne contient guère que 15 % de protéines de lait. Le reste : des graisses végétales bon marché comme l’huile de palme (voir article précédent sur les mauvaises graisses), des amidons, du sel et des arômes artificiels.
Une gourmandise dûment autorisée par la Commission Européenne, à condition toutefois d’indiquer dans la liste des ingrédients « fromage analogue ». Même si le prix du lait a dégringolé, ça coûte encore 60 % moins cher de tartiner ses produits avec cet ersatz. Les plus gourmands étant les fabricants de pizzas industrielles, dont la France, deuxième mangeur au monde, consomme désormais 10 kilos par an et par habitant (13 pour les Américains).

Le Canard Enchaîné N° 4658 du 3 février 2010

Transmis par R.C.B.

Les gras trans ont mauvais genre !

Acides gras polyinsaturés - De nombreuses huiles végétales (huile de soja, de maïs et de tournesol), les poissons gras (saumon, maquereau, éperlan, hareng et truite), les huiles de poisson, les graines de lin, les graines de tournesol, le soja et certaines noix (de Grenoble par exemple) renferment une forte proportion d'acides gras polyinsaturés.
Acides gras monoinsaturés - L'huile d'olive, l'huile de canola, l'huile de tournesol à forte teneur en acide oléique, les avocats et certaines noix (cajoux, pacanes, amandes et arachides, etc.) renferment une forte proportion d'acides gras monoinsaturés.
Acides gras saturés - Huiles de coco, de palme et de palmiste, graisses animales (porc ou bœuf), beurre, fromage et autres produits laitiers renferment une forte proportion d'acides gras saturés.
Acides gras trans - On les trouve à l'état naturel en petites quantités dans certains aliments (produits laitiers, bœuf et agneau). De petites quantités de gras trans se forment au cours du raffinement des huiles végétales liquides (huiles de canola et de soja), ainsi que lors du processus d'hydrogénation partielle qui transforme l'huile liquide en graisse semi-solide, comme le shortening ou la margarine.
Les produits alimentaires fabriqués avec des gras ou des huiles à forte teneur en acides gras saturés ou trans se conservent plus longtemps sur les rayons que les produits dont les huiles contiennent une plus forte proportion d'autres acides gras. Les acides gras saturés et trans sont aussi utilisés pour produire des textures et saveurs alléchantes. Ce sont les acides gras saturés et les acides gras trans qui donnent aux pâtisseries cette sensation de fondre dans la bouche.
Dans l'ensemble, les acides gras polyinsaturés et monoinsaturés tendent à diminuer les risques de maladie du cœur. Ce sont des gras plus sains, qui devraient faire partie de notre alimentation.

Les acides gras saturés et les acides gras trans sont des gras malsains, car ils ont tendance à augmenter les risques de maladie du coeur.
gras trans danger
Les gras trans ont deux effets qui accroissent le risque de maladie du cœur :
  • Ils augmentent le taux de mauvais cholestérol (lipoprotéines à faible densité ou LDL) dans le sang. Les LDL constituent un facteur de risque de maladie du cœur.
  • Ils diminuent le taux de bon cholestérol (lipoprotéines à haute densité ou HDL) dans le sang. Les HDL protègent contre les maladies du coeur.
Les gras saturés, quant à eux, élèvent la concentration de mauvais cholestérol dans le sang, mais, ils font aussi monter le taux de bon cholestérol.

Tout cela et beaucoup plus sur l'excellent site Canada Santé

lundi, 15 février 2010

Année du tigre

tigre du Bhoutan copyright F. Deport


Je vous en avais parlé dans le billet Impressions de Chine. Tous ces milliers d'immeubles construits rapidement ne nous avaient pas paru de très bonne qualité. Les hôtels couverts de marbre dissimulaient mal une finition indéfinie.
La construction du barrage des trois gorges, construit sur l'immense fleuve Yangtzé, a amené le gouvernement chinois à déplacer près de deux millions de personnes et à faire disparaître plusieurs milliers de villages. Mais, d'après un récent reportage TV, de nombreuses fissures ont du être colmatées, le béton utilisé s'est avéré de mauvaise qualité (corruption ?).
Quant aux mines de charbon, leur exploitation est réalisée dans des conditions de sécurité épouvantables. Chaque année nous apprenons que des centaines, voire des milliers de mineurs meurent ensevelis dès que la terre tremble.
La Chine a besoin d'énergie. Soit ! Nous n'avons guère de leçons à donner.
Haïti ne servira sans doute de leçon à personne ? La catastrophe était naturelle. Les dégâts le sont moins. Quelle était, là aussi, la qualité des matériaux et ciments utilisés ?
En cette nouvelle année du calendrier chinois, espérons pour le peuple chinois, que des forces telluriques ne viennent pas chambouler toutes ces belles constructions. Des assassins potentiels ont pris ces décisions. Leur impéritie est patente. Ils ne seront sans doute guère inquiétés le moment venu.

shanghai_immeuble.jpg
Vers 5 heures 30 du matin, le 27 juin 2009, un immeuble inhabité en cours de construction rue Lianhuanan dans le quartier Minxing de la ville de Shanghaï a basculé. Un ouvrier a été tué.

Photo transmise par RCB.

jeudi, 4 février 2010

SixthSense technology

Ou comment nous mélangerons bientôt, complètement, le virtuel et le réel.


J'ai trouvé cette démo de TED grâce à Y.A. Merci à lui. C'est vraiment impressionnant, sous-titrable en français, ou italien ;-) et le concepteur a un superbe accent indien.

samedi, 27 juin 2009

De plus en plus fort ! Suite...

Lis moi avec webReader
  1. En test, une synthèse vocale pour écouter le texte du billet. Essayez, si vous le souhaitez, le résultat sur le billet «Le sourire». Ce n'est pas encore parfait et le logiciel ne sait pas encore différencier deux langues. Ainsi il faut écrire «chéque spire» si l'on ne veut pas obtenir «chakaispéare».
  2. Vous voulez connaître la signification d'un mot quelconque dans le blog ! Et aussi les mots dérivés, ses synonymes, les locutions qui utilisent ce mot, sa conjugaison (pour un verbe), la définition du littré... Double-cliquez vivement sur le mot choisi et une fenêtre s'ouvrira pour vous donner toutes ces informations.

  3. image de la fenêtre alexandria

Pas mal, non ?

samedi, 21 mars 2009

La fresa amarga !

fraise
Fraises espagnoles/ scandale écologique.

D'ici à la mi‐juin, la France aura importé d'Espagne plus de 83 000 tonnes de fraises. Enfin, si on peut appeler «fraises» ces gros trucs rouges, encore verts près de la queue car cueillis avant d'être mûrs, et ressemblant à des tomates. Avec d'ailleurs à peu près le goût des tomates...

Si le seul problème posé par ces fruits était leur fadeur, après tout, seuls les consommateurs piégés pourraient se plaindre d'avoir acheté un produit qui se brade actuellement entre deux et trois euros le kilo sur les marchés et dans les grandes surfaces, après avoir parcouru 1 500 km en camion. À dix tonnes en moyenne par véhicule, ils sont 16 000 par an à faire un parcours valant son pesant de fraises en CO2 et autres gaz d'échappement. Car la quasi‐totalité de ces fruits poussent dans le sud de l'Andalousie, sur les limites du parc national de Doñana, près du delta du Guadalquivir, l'une des plus fabuleuses réserves d'oiseaux migrateurs et nicheurs d'Europe.

Lire la suite...

dimanche, 18 janvier 2009

Boîte à outils informatique

Vous êtes quelques-uns (zunes) à m'avoir demandé quels logiciels utiliser sans investir vos euros.
Voilà ce que j'utilise, si cela peut vous aider, toutes les adresses de téléchargement sont fournies. Mais ce ne sont que mes choix.


agacement.gif
Navigateur web :
Firefox 3
Très performant, des mises à jour permanentes, les marque-pages sont pratiques...
Messagerie :
Thunderbird 2
De la même famille que Firefox (Mozilla), d'une grande souplesse d'utilisation. On peut par exemple créer de nombreux dossiers (famille, amis, voyages...) et faire atterrir les messages dans les dossiers correspondants. La gestion excellente des spams (il apprend au fur et à mesure que vous lui indiquez les indésirables), un bon dictionnaire...
Antivirus :
ANTIVIR
J'y suis fidèle depuis des années, il ne m'a jamais fait défaut. Mise à jour automatique tous les deux ou trois jours. Excellent et gratuit.
Ad-Aware
En complément éventuel d'Antivir, il permet de contrôler régulièrement votre disque dur pour y détecter quelques troyens résiduels.
Visualiseur multimédia :
Irfanview Si vous voulez redimensionner vos images, les recadrer, changer les formats (jpeg, gif, png, bmp, etc.), sans modification visible de la qualité, c'est l'outil idéal.
Vous téléchargerez également un programme additionnel pour utiliser le logiciel en français (site irfanview, colonne de gauche, Irfanview languages).
Bureautique :
Open Office
C'est une suite bureautique complète, bien aussi performante que Microsoft Office et complètement compatible avec les Word, Excel, Powerpoint, Frontpage, etc. et c'est gratuit et régulièrement mis à jour :
  • un traitement de texte (Writer),
  • un tableur (Calc),
  • un logiciel de présentation (Impress),
  • un logiciel de dessin vectoriel et de PAO (Draw)
  • un éditeur de pages web
  • un module de création et de gestion des bases de données .
Lecture des fichiers pdf :
Adobe Acrobat reader
Il ne vous permettra pas de créer des fichiers pdf, mais de les lire. Indispensable.
Création de fichiers pdf :
PDFCreator
Attention, s'écrit en un seul mot. PDF Creator en deux mots est payant.
C'est très simple, après installation, si vous voulez créer un fichier pdf à partir d'un traitement de texte, d'un tableur, d'un logiciel de mise en page web, etc. vous ferez imprimer, changerez le nom de votre imprimante pour celui de pdfcreator, et le tour est joué, votre fichier pdf sera créé. Très utile.
Transfert de fichiers :
FileZilla
Si vous voulez transférer des fichiers depuis votre disque dur sur vos pages perso par exemple, c'est un bon logiciel. On glisse, on dépose, c'est fait.
Lecteur de vidéos et de musiques sur le web :
Flash Player
Vous voulez pouvoir regarder les vidéos sur ce blog ou sur tout le web, écouter des musiques, Flash player est indispensable. Vous l'installerez une fois et ensuite vous ne vous en occuperez plus. Nécessaire !
Décompresseur de fichiers ZIP:
7 ZIP
Vous voulez envoyer de nombreux fichiers, en les compressant pour réduire leur taille. Vous recevez un fichier Zip à décompresser. C'est le logiciel qu'il vous faut.
Gestion de musiques :
I TUNES Vous pourrez transférer sur votre disque dur tous vos CD et les écouter, télécharger les références du CD et le nom des pistes, télécharger les images des pochettes, gérer, modifier les formats (MP3, AAC, etc.), créer des listes de lecture pour préparer vos soirées festives, et graver avec beaucoup de facilité. Il vous sera proposé de vous connecter avec le site I tunes strore, mais vous n'êtes pas obligé et vous pouvez même désactiver cette demande. Attention, si vous télécharger un air de musique ou une chanson, vérifiez qu'il est sans DRM (Digital Rights Management > gestion des droits numériques , un système qui interdit la copie du fichier. Vous ne pourrez pas le graver par exemple ! ).

Audacity
Éditeur audio facile d'utilisation pour :
  • Enregistrer en direct.
  • Convertir vos disques et cassettes sur support numérique.
  • Éditer des fichiers audio Ogg Vorbis, MP3 et WAV
  • Coupez, copiez, coller et assembler des extraits sonores

Vous n'avez pas trouvé la réponse à votre besoin informatique ?
  • Vous pouvez aller sur le site de Framasoft, vous y trouverez des centaines de logiciels «Open Source» (gratuit) à télécharger.
  • Si l'anglais ne vous fait pas peur, visiter également SourceForge.net
  • Envoyez-moi un mail en utilisant "Contactez-moi" dans le menu du blog.



L'informaticien fou


mardi, 9 décembre 2008

Wells of kindness

servisathe.gif

Ceci est un message personnel !

« Je portais à mes lèvres une cuillerée du thé où j’avais laissé s’amollir un morceau de madeleine. Mais à l’instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d’extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m’avait envahi, isolé, sans notion de sa cause. Il m’avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu’opère l’amour, en me remplissant d’une essence précieuse : ou plutôt cette essence n’était pas en moi, elle était moi. J’avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D’où avait pu me venir cette puissante joie ? Je sentais qu’elle était liée au goût du thé et du gâteau, mais qu’elle le dépassait infiniment, ne devait pas être de même nature. D’où venait-elle ? Que signifiait-elle ? Où l’appréhender ? »

Du côté de chez Swann - Marcel Proust

mardi, 3 juin 2008

Biblio



Pour ceux qui souhaitent m'emprunter un livre, ou trouver une référence, vous pouvez accéder aux 750 premiers items de ma bibliothèque dans le menu Liens.

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